Nous disons toujours que le monde entier est une scène et ce que nous vivons chaque jour est plusieurs spectacles. Le cas échéant, je viens de voir les histoires les plus sensuelles de la vie de certaines romances venimeuses qui flashées par mes yeux sur la scène du Palais Garnier.
Il y a un an que les théâtres sont fermés. Dès leur réouvertures à partir du 19 mai, la première production de ballet produite par l’Opéra de Paris pour accueillir son spectateurs dans l’auditorium est une belle œuvre rendant hommage à Roland Petit, un respectable chorégraphe français.
Quand les lumières s’éteignent, nous entendons la voix de Zizi Jeanmaire, l’épouse de Roland. C’est une courte interview de Zizi pour parler du travail et du style de Roland. Pour elle, et le même pour nous bien sûr, la chorégraphie de Roland est Paris, il apporte le plaisir sensuel à notre corps et à notre âme ; son travail, c’est la beauté et l’amour. Nous pouvons non seulement sentir l’admiration entre un couple de chaque phrase de Zizi, mais le plus important de tous, nous pouvons également découvrir une grande appréciation d’une ballerine à un chorégraphe.
Cet hommage s’accompagne de trois courtes œuvres : Le Rendez-Vous, Le Jeune Homme et La Mort et Carmen.
Le Rendez-Vous
Le spectacle commence avec Le Rendez-Vous. Il semble que son esthétique monochrome annoncer le thème de tout ce ballet : l’amour et la mort. Il nous présente également la rue parisienne pendant la nuit, une ville qui est toujours charmante, mais le sentiment mystérieux et parfois dangereux existent dans son air.
Le jeune homme de Le Rendez-Vous est joué par le premier danseur, Marc Moreau. Le charisme de Marc est bien adapté à ce rôle. Ses pas agiles et légers sur la scène interprètent parfaitement un gars joyeux qui pensait avoir réussi à tromper le destin qui va lui ôtant sa vie.
Sur son pas de deux avec « la plus belle femme du monde », surtout avec sa touche coquine de la main de femme et puis rapidement sauter en arrière pour une pirouette en dedans, nous pouvons aussi sentir sa joie quand il pense qu’il a vraiment rencontré une femme idéale qu’il a inventée. Globalement, les danses et le langage corporel de Marc font croire au public, nous croyons à une fantasmagorie effrayante se passe vraiment devant un jeune homme qui existe dans la réalité.
« La plus belle femme du monde » est joué par une autre première danseuse, Hannah O’Neill. Elle a créé l’air fantomatique devant les spectateurs. Dans Le Rendez-Vous, Hannah ne porte pas de pointe mais les chaussures à hauts talons noirs. La belle extension de ses jambes sur les chaussures à hauts talons présente un flirt et une femme qui est extrêmement séduisante. Son charisme mystérieux dans Le Rendez-Vous est remarquable aussi ; parfois, elle est difficile à obtenir, alors que d’autres fois, elle peut être prête à donner un baiser sur les lèvres à ce type naïf.
Le spectacle atteint un apogée quand la musique devient plus forte et avec la danse et débordement d’enthousiasme de Hannah- « Il se passe quelque chose! ». Soudain, la musique s’arrête alors que « la plus belle femme du monde » tranche la gorge du jeune homme avec un visage sans émotion. L’essence de Le Rendez-Vous est le mouvement délicat des mains d’Hannah quand elle plie le rasoir et le jette en traitant le jeune homme mort avec mépris.
Le Jeune Homme et La Mort
Sans aucun doute, Le Jeune Homme et La Mort est le point culminant que les fans de ballet attendent. Ce n’est pas nécessaire de mentionner comment les deux superbes étoiles, Hugo Marchand et Laura Hecquet, permettent à ce two-man show comme il y a une armée puissante qui passe de la scène.
Après le premier entracte, c’est le deuxième jeune homme joué par Hugo. Il est seul sur scène, mais son aura domine toute la scène et l’auditorium. Hugo est incroyablement fort, et avec la chorégraphie tantôt tremblante, tantôt folle et tantôt dormante, il nous dépeint un jeune homme accro à un amour toxique.
La partie la plus extraordinaire est son contrôle et l’équilibre entre son corps et l’objet sur la scène. Il semble que la loi universelle de la gravitation n’existe pas là où va Hugo. La façon dont il danse avec la table et les chaises montre la formation dure et sérieuse d’un danseur expérimenté.
En plus de présenter sa merveilleuse habileté, Hugo est sans aucun doute un acteur qui est capable d’exprimer une émotion si forte d’un personnage avec son corps et son visage. Avec son spectacle, nous témoignons d’un jeune homme sur le point de s’effondrer.
Laura présente une femme séduisante qui a une allure mortelle, comme une succube. La confiance qu’elle révèle représente impeccablement une femme dangereuse et celui qui aime jouer les sentiments des hommes. Le mouvement des jambes de Laura sur le corps du jeune homme nous montre comment le jeune homme était juste un temps passé pour elle.
Comparé à Hugo, la danse de Laura est plus calme et plus douce. Sa danse montre une femme violente qui aime insulter et contrôler l’homme devant elle. Avec la représentation de Laura, tous les spectacles retiennent leur souffle quand elle pointe fortement à travers tout l’espace. Avec le regard anormal et le doigt de Laura, notre curiosité et notre anxiété se sont élevées, et nous nous demandons ce qu’elle prévoit pour ce pauvre homme.
Carmen
La dernière romance toxique est la célèbre Carmen de Bizet, joué par l’étoile, Ludmila Pagliero et le premier danseur Audric Bezard. Ce groupe de danseurs montre un contrôle exceptionnel de leurs pieds. Outre les pas forts typique dans la danse espagnole, les pas de ces deux danseurs après avoir sauté ou lancé les jambes sont presque silencieux.
Audric est le Don José vraiment charmant et possessif. Chaque instant quand il exprime avec le langage corporel révèle qu’il est parfaitement un caporal qui désire un amour passionné de Carmen. Dans le pas de deux dans la chambre, le mouvement doux et les gestes d’Audric révèlent la satisfaction après avoir pensé qu’il a eu l’amour qu’il cherchait. Même s’il n’y a pas beaucoup de technique extrême conçue dans cette chorégraphie pour le rôle masculine, c’est au contraire encore plus impressionnante de la façon dont Audric peut présenter une élégance aristocratique avec un minimum du mouvement.
Ludmila a également joué une Carmen attrayante. Elle dépeint une femme avec une riche émotion et son but de la vie est d’attirer l’homme et dépendent de la relation amoureuse avec eux. Dans son solo et le pas de deux dans la chambre, Ludmila présente une belle extension et l’agilité des jambes. Surtout pendant son rond de jambe et tournée, il semble que nous pouvons voir une jupe de flamenco danser autour de son corps.
D’autre part, le dernier pas de deux a une atmosphère opposée. La chorégraphie identique de Don José et Carmen crée un air si tendu et anxieux. Les mouvements et le bisou vigoureux d’Audric montrent un amant violent qui essaie de convaincre une femme de lui confier son amour. Alors que la danse de Ludmila exprime bien une femme craintive qui quand même prend son courage de lutter contre la menace devant elle.
En tant que spectacle, peut-être la technique de ballet professionnelle n’est pas la première chose à découvrir (alors, peut-être on ne peut pas savoir si leur techniques sont parfaites ou pas !) ; cependant, tous ces six magnifiques danseurs jettent la magie au spectacle avec leur brillante expression corporelle. Ils nous amènent dans l’utopie qu’ils créent sur scène, et nous partagent le désir, la faiblesse et la colère des personnages.