La danse contemporaine, elle, présente une autre vision du masculin, du féminin et de l’entre-soi, et le duo y revêt une importante fonction dramaturgique.
Margareta Sörenson
C’était une soirée un peu différente. Pour ceux qui savaient, le spectacle aujourd’hui se couvrirent légèrement de mélancolie.
Ce fut le dernier spectacle d’un de notre danseurs étoiles de l’Opéra de Paris, Stéphane Bullion, un danseur tellement magnifique. Après deux heures, on lui dirai adieu. Stéphane est nommé « Étoile » en 2010 à l’issue de la représentation de La Bayadère avec son rôle, Solor. Maintenant, il prend sa retraire après 12 ans.
Son dernier ballet fut l’œuvre, Another Place, qui est créé par Mats Ek en 2019. C’est une création créée spécialement pour l’Opéra de Paris, et à l’époque de son début, Another Place était dansé par Stéphane lui-même, à côté d’Aurélie Dupont, la directrice actuelle du Ballet de l’Opéra de Paris et l’ancienne danseuse Étoile.
Photo: Ann Ray
Il y a ni costumes sophistiqués, ni décors flamboyants ; tous ce qu’on a vu sur scène furent une table monochrome, ainsi que deux danseurs qui s’habillaient les vêtements modestes et sombres. Dans Another Place, on regarde la vie d’une couple ordinaire.
Photo: Ann Ray
L’homme interprété par Stéphane fut si abordable. Contrairement aux spectacles grandioses dans le ballet classique, il n’y a pas des suprêmes habileté ou des techniques folle et extrême dans la chorégraphie d’Another Place. Cependant, sa simplicité souligne purement les émotions et la beauté du mouvement.
Sans des ornements somptueux, il semble que Stéphane avait la magie qui pouvait refléter notre âme et notre vie quotidienne. Même si le contexte d’Another Place ne s’adapte pas à chacun de nous, la danse de Stéphane était si convaincante qui eut l’air d’élaborer une illusion de notre futur possible.
C’est ce que j’adore le plus de la danse de Stéphane ce soir. J’ai l’impression que l’extension de son corps au pouvoir de toucher doucement nos âmes. Another Place n’est pas une tragédie qui raconte une histoire de “jusqu’à ce que la mort nous sépare” ; ce n’est pas non plus une histoire d’amoureuse d’un grand dévouement. Au contraire, la danse de Stéphane et Ludmila Pagliero élabora la vie qui fut semblable de nôtre. Et c’est la raison pour laquelle une œuvre peut être émouvant, n’est-ce pas ? La danse de Stéphane conçut les émotions qui étaient très proches de nos cœurs ; il créa une relation intime entre le spectateur, le rôle et lui-même.
Photo: Agathe Poupeney
“Bravo, Stépahne !” La salle de spectacle devint étincelante pendant que des paillettes s’éparpillaient sur le toit de la scène. L’ovation debout durait presque vingt minutes parce que les spectateurs ne furent pas préparés de dire les adieux à ce danseur Étoile merveilleux. Néanmoins, les meilleures choses ont une fin, y compris ce soir ; adieu, et à bientôt, Stéphane.
